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Présence des sœurs de la Doctrine Chrétienne de Nancy

BLÂMONT

Dans les archives sur Blâmont ont peu constater qu’a une certaine époque les sœurs de la Doctrine Chrétienne sont appelées : sœurs Vatelotines.

 

Petite ville de l'ancien duché de Lorraine, sur la Vezouze, route royale Blâmont est un chef-lieu de canton ; il y a un collège avec pensionnat, école et pensionnat des soeurs de la Doctrine-Chrétienne

(Le département de la Meurthe, Statistique historique et administrative - Henri LEPAGE - Edition Nancy 1843]

l'école des filles, inaugurée, en 1770, par trois soeurs Valelotines ou de la Doctrine chrétienne, qui continua ses services jusqu'à la fermeture des écoles congréganistes, vers 1905.

(Dictionnaire statistique du Département de la Meurthe - M. E.G. - Ed. Lunéville Octobre 1836)

      Histoire du Blâmontois dans les temps modernes (IV)

Abbé Alphonse Dedenon (1865-1940) 

mpr. Vagner, 3, rue du Manège (Nancy) - 1930

 

Un voeu unanime réclama des classes séparées pour les filles. Le conseil, rappelant les traditions de bonnes manières, implantées par les Religieuses de Notre-Dame, obtint, après plusieurs démarches près du Préfet, qu'une soeur Vatelotine, avec l'aide d'une compagne, tînt une école pour « enseigner la lecture, l'écriture, le calcul et les travaux manuels propres aux filles ».
Les deux premières maîtresses furent Soeur Aprône Robert et Soeur Louise Henry.

Dès l'ouverture de leur classe, en 1808, elles eurent 130 élèves, dont 90 payantes.

En 1812, une troisième Soeur fut appelée pour diriger les travaux manuels. On en demanda une quatrième, en 1827, et deux autres, en 1842. On songea à créer une salle d'asile, en 1845, et un cours supérieur, avec pensionnat, en 1849. La Congrégation de la Doctrine-Chrétienne se prêta volontiers à ces améliorations, et la ville donna, sans marchander, sou appui et ses subsides 

 Ne pouvant nommer toutes les religieuses qui passèrent à Blâmont, il nous faut citer au moins les deux Supérieures, dont le souvenir reste vivant parmi les anciennes élèves : Soeur Hyacinthe Bonissant, si dévouée à ses enfants terribles, et Soeur Endoxie, professeur émérite, dont les succès ne se comptaient plus. Les Blâmontais ne nous pardonneraient pas de ne pas mentionner aussi Soeur Bernardine Grandadam, la légendaire maîtresse d'asile, qui émerveilla et moralisa si bien leur première enfance.

Parmi les préoccupations de cette époque, pour beaucoup entachées de vanité, triompha toujours le souci de la charité et cette note est à l'honneur du pays. L'hôpital Saint-Jean de Blâmont, en particulier, fut toujours l'objet de générosités remarquables. Les bâtiments avaient été améliorés; la dotation grandissait. Jusqu'en 1771, trois Soeurs Vatelotines en assuraient le fonctionnement. Sans qu'on puisse en découvrir le motif, ces trois religieuses durent laisser la place à des Soeurs de Saint- Charles et assumer la direction de l'école de filles, récemment fondée.

Outre l'école communale, les filles avaient des pensionnats florissants, tenus par les Religieuses de Notre-Dame et par les Annonciades, sans compter les classes plus populaires des Vatelotines. Avricourt et Amenoncourt, grâce à la générosité d'un sieur Deviot, d'Avricourt, avaient eux-mêmes essayé d'un, cours supérieur de filles, dirigé, par une Religieuse de la Doctrine-Chrétienne.

1816 - L'école privée

AVIS. Les soeurs de la doctrine chrétienne, à Blâmont, ont l'honneur de prévenir qu'elles prennent des pensionnaires françaises et allemandes

Elles enseignent à lire, écrire, calculer, et la grammaire française par principes, ainsi que toutes sortes d'ouvrages manuels, propres aux jeunes demoiselles comme coudre, festonner, broder, etc. Le prix de la pension est de vingt-cinq francs par mois. Chaque élève doit fournir son couchage et son linge de table.

Il existe également, dans la ville de Blâmont, un pensionnat où l'on professe les classes de latinité jusqu'à la rhétorique exclusivement. Plusieurs particuliers reçoivent des pensionnaires à un prix modéré. Les habitans des deux départemens du Rhin trouveraient facilement à prendre, en échange de leurs enfans, d'autres enfans de ladite ville : c'est un moyen d'éviter des frais et de répandre la connaissance des deux langues.

Nancy, le 22 novembre 1816.
Par ordre de M. le préfet : le secrétaire-général de la préfecture : Signé, le Comte DE CRESOLLES.

 

1816

tract diffusé lors du départ forcé des soeurs de la doctrine chrétienne, 1912.

( Semaine Religieuse de Nancy : 12 janvier 1912 - n° 2 - p. 27)

 

tract

 

Blamont   2

 

Article dans l'Est Républicain du 31/10/2011

 

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Soeurs présentes à Blâmont :

- Ambroise

- Sr Agathe BASTIEN : 1830

- Sr Félicie VIGNERON : 1838-1845 institutrice

- Sr Perpétue CHARDARD : (pendant 33 ans) 

- Sr Bernardine GRANDADAM : 1845 institutrice

- Sr Ursule POGIM : 1848

- Sr Justine HOCQUART : 1883-1900 institutrice

- Sr Edilbert LACASNE : 1900-1903 institutrice

- Sr Marie Jeanne MARCHAL : 1902-1903 garderie

 

Soeurs originaires de Blâmont :

- Sr Timothée JACQUES

- Sr Agnès PERNACH

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